31 octobre 2024
Polykystose rénale chat : symptôme, traitement et prévention
bookmark_borderChat, SantéeditMélany Marchal
Polykystose rénale chat : symptôme, traitement et prévention
Points clefs
- La polykystose rénale est une maladie qui se caractérise par la présence de nombreux kystes dans les reins. Avec le temps, les kystes grossissent, compriment les tissus rénaux et les empêche de bien fonctionner.
- En général, les deux reins sont touchés.
- Certaines races sont plus atteintes dont le Persan.
- Il existe un test génétique.
- Il n'est pas possible de prédire quand la maladie va se manifester même avec le test.
- Les symptômes de la maladie apparaissent souvent tard vers sept ans, même si certaines formes plus avancées se manifestent précocement.
- La maladie peut toucher d'autres organes.
Qu'est ce que la polykystose rénale chat ?
La polykystose rénale ou PKD est une maladie génétique du rein caractérisée par l'apparition de kystes dans les tissus. Avec le temps, ces kystes se remplissent de liquide et déforment le tissu rénal, empêchant l'organe de fonctionner correctement.
Généralement, les deux reins sont atteints.
Finalement, la maladie mène à une insuffisance rénale irréversible et au décès de l’animal.
Le rythme de croissance est très variable, le nombre de kystes dépend d'un chat à l'autre.
Chez les animaux touchés, on peut observer au moins un kyste avant ses 15 mois.
Les signes cliniques apparaissent plus tard et dans un délai variable. Il n’est pas possible de déterminer en avance l’âge auquel l’animal montrera des symptômes ni l’intensité de l’atteinte.
La gravité de la maladie est influencée par la génétique et les facteurs environnementaux de l'animal.
PKD chat symptomes
- Augmentation de la soif et de l'émission d'urine.
- Perte d'appétit.
- Nausées et vomissements.
- Léthargie.
- Mauvaise haleine.
- Perte de poids.
Quelles sont les causes de la maladie ?
La PKD est génétique.
Elle est causée par un gène dominant. Une seule copie du gène suffit à être malade, ce qui signifie qu'un seul parent malade transmet la maladie. (La transmission de deux copies du gène muté est généralement peu viable).
Même avec peu de symptômes, un chat porteur transmet le gène. Il est donc crucial de ne pas faire reproduire les chats atteints afin de réussir à éliminer la maladie.
Certaines races sont particulièrement concernées par la PKD, les plus touchées sont les persans et les races dont le persan a aidé la création.
Dans certains pays, le taux de persans atteints dépasse les 30%.
Il faut donc être particulièrement vigilant à l'adoption de cette race.
En plus du persan, les races les plus touchées sont :
- British shorthair et longhair.
- Scottish et higland (fold et straight).
- Exotic shorthair.
- Burmilla.
- Selkirk rex et straight.
- Maine coon.
- Ragdoll.
- Sacré de birmanie.
- Himalayen.
Diagnostic PKD
Polykystose rénale chat traitement et prévention
Il n'y a pas de traitement spécifique pour la maladie, c'est une pathologie incurable.
Il existe toutefois des traitements et des recommandations pour gérer les symptômes et maintenir le fonctionnement des reins le plus longtemps possible.
Les traitements sont instaurés en fonction de la gravité du cas.
Un cas léger peut uniquement avoir besoin d'une alimentation adaptée tandis que les cas les plus graves auront besoin de traitements médicamenteux.
La seule façon de prévenir la maladie est de s'assurer que les animaux atteints ne se reproduisent pas.
Il est de la responsabilité des éleveurs des races les plus à risque d'être très rigoureux sur la sélection des reproducteurs et sur la réalisation du test génétique et de l’échographie de dépistage qui est le diagnostic le plus fiable.
Un chat sain affiche un résultat N/N pour la PKD1.Un chat porteur sera noté N/PKD1, il développera la maladie et transmettra la maladie.
Alimentation
Polykystose rénale chat espérance de vie
Les répercussions cliniques peuvent être relativement bien tolérées en début d'évolution, mais en s'aggravant, elle engage hélas le pronostic vital.
La longévité des chats porteurs dépend du niveau de l'insuffisance rénale, de l'option de traitement mis en place et de son hygiène de vie.
Un chat peut vivre plusieurs années avec une PKD symptomatique si elle est bien prise en charge.
En moyenne, un chat peut vivre encore trois ans après l’apparition des symptômes.
La longévité est réduite si le chat a d'autres problèmes de santé ou si l'animal est déjà âgé.
Toutefois, si la PKD se manifeste dès les premiers mois de vie, il est probable que la maladie soit d’emblée à un stade avancé et dans ce cas, l'espérance de vie sera assez faible.
Conclusion - PKD chat
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